- endolorissement
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• 1845; de endolorir « rendre douloureux »♦ Rare ou littér. État du corps, d'un membre endolori. « un endolorissement léger du côté souffrant » (A. Gide).⇒ENDOLORISSEMENT, subst. masc.Action d'endolorir; état de ce qui est devenu douloureux, qui fait souffrir. L'endolorissement des articulations, du ventre. L'inflammation et l'endolorissement de la plaie (C. BERNARD, Méd. exp., 1878, p. 166).— Au fig. L'endolorissement de son cœur (MAUPASS., Fort comme la mort, 1889, p. 38) :• Thérèse eût été une femme ensevelie, cousue dans le linceul (...) qu'Hubert ne se serait pas abandonné davantage aux endolorissements de sa mémoire...BOURGET, Cruelle énigme, 1885, p. 229.Rem. Attesté ds LITTRÉ comme néol., ds ROB. comme peu usité.Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1833 pathol. (Transactions médicales, XI, janv., 290 ds QUEM. Fichier : endolorissement général des dents et des gencives). Dér. du rad. du part. prés. de endolorir; suff. -ment1. Fréq. abs. littér. : 7.
endolorissement [ɑ̃dɔlɔʀismɑ̃] n. m.ÉTYM. 1833; de endolorir.❖♦ Littér. ou rare. État du corps, d'un membre endolori.1 Il ne restait qu'une fatigue générale et qu'un endolorissement léger du côté souffrant.Gide, Journal, 3 mai 1916.♦ Figuré :2 (…) sa voix, par moments, se faisait tremblante en exprimant par un mot ou seulement par une intonation l'endolorissement de son cœur.Maupassant, Fort comme la mort, p. 35.
Encyclopédie Universelle. 2012.